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Les outils indispensables de design thinking

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9 mars 2023 separateur 1649 Vues separateur 7 MIN DE LECTURE
Les outils indispensables de design thinking

Design Thinking, des outils pour le pratiquer

Le Design Thinking, ou la matérialisation des besoins de vos utilisateurs. Fort de ces 50 ans d’expérience, le processus de design thinking consiste à réaliser une interface ou un produit émanant des désirs de sa cible potentielle. Mais alors, quand nous ne sommes pas issus du milieu du design, quels outils peuvent nous aider à le mettre en application ? La réponse est à découvrir dans cet article.

Qu’est-ce que c’est et comment le mettre en place dans votre entreprise ?

Qu’est-ce que le design thinking ?

Développé dans les années  80 par Rolf Faste, directeur  à Stanford de la section design product, le Design Thinking fait référence à la manière de penser des designers. À l’heure actuelle, il n’existe toujours pas une définition officielle du terme. Le Nielsen Norman Group a mené une enquête auprès de professionnels UX et une définition est revenue “le Design Thinking est un cadre de résolution de problèmes centré sur l’humain, itératif et basé sur des solutions.”. 

Dans le cadre du développement d’une interface web ou d’une application mobile, le design thinking intervient dans la phase UX pour cerner les besoins et attentes des utilisateurs. 

 

Le Design Thinking est : 

➡️ Centré sur l’humain : l’utilisateur est au centre du processus car le design thinking se base sur son analyse et sa compréhension. Son objectif est d’aider les professionnels UX à définir un problème, le remettre en question afin de proposer des solutions. 

 

➡️ Répétitif : lors des différentes étapes du processus de design thinking, les résultats vont permettre de remettre en question et réviser les résultats obtenus au départ.  

 

➡️ Une approche pour trouver des solutions : le design thinking est une méthode pour aborder des projets complexes ou pas bien définis. L’objectif de ce processus est d’aider à formuler un problème et à proposer des solutions.

Les caractéristiques du design thinking

Ce processus et ses caractéristiques ont été définis par le designer américain Rolf Faste. Les trois critères à prendre en compte : 

➡️ La viabilité : quel est l’intérêt de développer cette interface ? Quel est le retour sur investissement possible ? 

➡️ La désirabilité : les utilisateurs l'utiliseront-ils vraiment ? Vont-ils l’adopter ? 

➡️ La faisabilité : disposez-vous des ressources nécessaires ? (budget, compétences, technologies, équipes…)

Les objectifs du design thinking

Plusieurs objectifs ressortent de cette pratique : 

➡️ Comprendre le comportement des utilisateurs pour trouver des solutions

➡️ Anticiper les besoins et perfectionner l’expérience utilisateur avec de la créativité 

➡️ Mobiliser l’intelligence collective d’une équipe afin de développer des idées innovantes.

Un outil pour l’UX Design

Il est devenu aujourd’hui indispensable lors de la conceptualisation d’un projet d’interface digitale. Le design thinking intervient sur toutes les phases en amont de la conception du projet, on peut également faire référence à l’UX Research. Alors que l’UX design va plus concerner la phase de réalisation et va permettre de concrétiser le projet. 

L’UX design comprend de grandes phases de recherche et de tests, c’est ici que le design thinking intervient avec des ateliers de co-création. L’UX Designer va alors se servir de ce processus pour générer des idées et construire une interface ergonomique pertinente.

Design thinking, comment le mettre en application ?

Le design thinking est principalement fait sous forme d’ateliers auxquels participe une équipe représentant chaque corps de métier du projet ou d’une entreprise. Lors de ces ateliers, le but est de faire preuve de créativité et d'authenticité

Il faut laisser place à l’imagination et à l’amusement. Pour cela, les ateliers doivent être bien exécutés afin que le potentiel créatif de chacun soit à son comble. Ils peuvent se faire sous forme de jeux, de travaux de groupe, avec des supports digitaux (applications, jeux…) ou papiers (post-it, schémas muraux…). Dans tous les cas, l’objectif reste le même : résoudre des problèmes grâce à la créativité ! 

Afin de mener à bien un projet, plusieurs séances avec la même équipe doivent être faites pour balayer les différents éléments : 

➡️ Organisation d’échanges créatifs pour identifier des solutions crédibles 

➡️ Conception des prototypes 

➡️ Test de ces prototypes auprès des utilisateurs cibles

 

À l'issue de la phase test, l’atelier prendra fin si celui-ci est approuvé par les utilisateurs.

Les différentes étapes à mettre en place

D’après les designers de l’université de Stanford, le design thinking se définit en plusieurs étapes : 

1 : La compréhension de l’utilisateur avec empathie afin de les connaître,

2 : La définition du problème pour cerner leurs attentes,

3 : La génération d’idées grâce à du brainstorming pour identifier des solutions,

4 : Le prototypage des idées pour sélectionner les plus adaptées, 

5 : La phase de test pour expérimenter l'interface final et l’ajuster si besoin.

Le design thinking, un processus en 5 phases

L’immersion

La phase d’immersion permet d’observer et de chercher à comprendre ses utilisateurs afin d’identifier leurs besoins, leurs habitudes, leurs attentes, leurs motivations mais aussi leurs freins. Cette phase sollicite de l’empathie pour se mettre à la place de l’utilisateur final. En effet, gardez en tête que vous développez une solution pour vos utilisateurs et non pour vous. 

Parmi les outils indispensables pour la phase immersion : 

➡️ Les recherches documentaires et exploratoires : il s’agit à la fois d’une recherche sur le terrain afin que l’équipe comprennent le contexte du problème et une recherche d’informations sur le thème du projet grâce à diverses sources (livres, magazines, blogs, articles…). 

 

➡️ Les entretiens approfondis : afin d’obtenir des informations par des conversations entre les utilisateurs et développeurs concernant le produit, le service ou le processus.  

 

➡️ Les personas : ils définissent votre utilisateur type et idéal avec ses attentes et ses besoins. Ils jouent un rôle important dans la personnalisation des solutions car ils fournissent de nombreuses informations. 

 

➡️ La carte d’empathie : un outil visuel qui analyse et décrit les aspects comportementaux de l’utilisateur idéal. Grâce à cette carte, il est possible de développer des réflexions, des problèmes, des actions et les besoins de votre cible.

L’analyse et la définition

Après avoir recueilli des informations dans la phase immersion, cette phase permet de mettre l’équipe d’accord sur la problématique qui va guider le processus. Attention, il faut bien garder à l’esprit que l’on ne peut pas apporter des solutions à tous les problèmes en même temps. 

Dans les outils indispensables pour cette phase : 

➡️ La carte conceptuelle : il s’agit d’un diagramme simplifié ou d’une organisation visuelle de données du terrain, à différents niveaux de profondeur. Cette carte représente comment plusieurs idées sont liées les unes aux autres. Cela permet d’extraire de nouvelles idées à partir de cette réflexion. 

 

➡️ Les cartes Insight : des réflexions basées sur des données réelles d’enquêtes documentaires et approfondies qui sont transformées en cartes pour faciliter la visualisation des informations. 

 

➡️ Les critères directeurs : cela désigne les lignes directrices qui doivent être suivies continuellement lors du développement du projet. Elles définissent l’orientation et les limites des tâches.

 

➡️ Les 5 pourquoi : permet d’avoir une discussion ciblée pour ne pas se laisser distraire par d’autres sujets. Pour ce processus, vous devrez énoncer un 1er problème, vous demander pourquoi ce problème existe et l’examiner. Et cela pour chaque problème rencontré. Attention, il peut y en avoir plus ou moins de 5 selon les problèmes identifiés.

L’idéation

La phase d’idéation doit générer un maximum d’idées pour répondre à la problématique en laissant libre cours à ses idées et son imagination

Dans la phase d’idéation, vous pouvez utiliser comme outils : 

➡️ Le brainstorming direct : le plus populaire des brainstormings ! Cela consiste à générer naturellement toutes les idées possibles. Elles peuvent être rédigé sur des posts-its ou réparties sur un tableau blanc afin que tout le monde puisse les voir et sélectionner ensemble les meilleures idées. 

 

➡️ Le brainstorming inversé : à la place de chercher des solutions, l’équipe doit au contraire penser à comment causer ce problème. Une fois que les manières de créer le problème sont listées, les solutions pour le résoudre semblent alors plus faciles à trouver. 

 

➡️ La carte mentale, ou mind map : au lieu de collecter les idées en vrac, il est possible de créer une carte mentale pour visualiser les relations entre les idées et les pousser plus loin. C’est un 2 en 1, elle vous permettra de collecter un maximum d’idées mais aussi de les catégoriser directement.

Le prototypage

Concernant cette phase, elle permet à l’équipe de se fixer sur la solution finale et de la prototyper. Celui-ci n’a pas besoin d’être parfait, il est créé pour comprendre la solution et l’ajuster en fonction des retours des utilisateurs tests. Ainsi, il s’agira simplement de matérialiser les éléments mis en lumière par les différents ateliers.

Il existe divers outils pour la phase de prototypage : 

➡️ Le POC (Proof of Concept) : c’est une méthode qui permet d’évaluer la faisabilité d’un projet. C’est de cette manière que l’on peut déterminer si une idée peut être viable dans la réalité. Un POC nécessite du temps et des ressources mais il est considéré comme un facteur décisif avant le développement et le lancement d’une interface. 

 

➡️ Le storyboard : il est utilisé pour décrire des histoires de façon visuelle à partir de dessins, de photographies ou d’une représentation graphique. 

 

➡️ Le 6 to 1 : c’est une méthode de design et d’architecture de l’information sous forme d’atelier créatif de co-conception. Chaque participant à l’atelier dispose de 6 rectangles avec des espaces dédiés pour les commentaires. Chacun doit dessiner 6 propositions dans un temps déterminé. 

 

➡️ Les wireframes : désigne des maquettes fonctionnelles, utilisé dans la conception d’interfaces afin d’avoir une ébauche de la structure d’un site ou d’une application. Elles illustrent synthétiquement les relations entre les pages et la structure des fonctionnalités.

Le test

Grâce au prototype qui sert de support, il sera possible de réaliser des tests auprès d’un panel d'utilisateurs. Ce sont eux les juges ultimes du projet car la solution est développée pour eux. Il est donc important de savoir si celle-ci correspond bien à leurs attentes et leurs besoins. Et selon les retours, la solution devra être améliorée si nécessaire. 

Pour la phase test, il est possible d’utiliser ces outils : 

➡️ Le test A/B : c’est une méthode d'optimisation permettant de comparer en même temps deux variantes d’un design pour déterminer le meilleur. Pour l’effectuer, il faut avoir un grand panel d’utilisateurs pour pouvoir améliorer la variante préférée par la majorité. 

 

➡️ Le test des 5 secondes : il consiste à capter les premières impressions des utilisateurs ciblés quand ils découvrent la nouvelle interface pour la première fois. 

 

➡️ Le test d’usabilité : est un exercice d’observation ! Demandez à des utilisateurs d’accomplir certaines tâches et observez-les. Ce test permettra de voir quels aspects de la conception ont posé des problèmes à l’utilisateur.

Vous avez un projet web et vous cherchez une équipe experte en UX / UI design ? Contactez-nous dès maintenant afin de nous faire part de vos besoins.