E-commerce : 18 étapes clés pour se lancer dans la vente en ligne
Lancer un site e-commerce en 18 étapes clés
Développer sa boutique en ligne n’est pas anodin. Même si vendre ses produits sur internet peut paraître abstrait, cela deviendra tout à fait concret après quelques bonnes pratiques et étapes à suivre. Sur Google, votre site e-commerce sera disponible comme votre boutique l’est dans une ville. L’intérêt d’avoir un site web marchand n’est plus à prouver, en particulier pour les années 2020 et 2021 où la fermeture des boutiques physiques aura largement bénéficié au e-commerce.
Une réflexion en amont
1 - Réaliser une étude de marché
À partir d’une idée, il est important, avant de la préciser, de réaliser une étude de marché pour voir si ce à quoi nous pensons n’a pas été déjà fait et comment ont été élaborées les solutions similaires. Cela va permettre de définir une plateforme de marque, à savoir la mission, la vision, le ton, les valeurs et une histoire. En effet, il faut être certain d’apporter une solution à un problème existant ou futur et garantir que notre produit répond à une recherche sur le marché. > Plus d'informations sur le benchmark e-commerce
2 - Définir une offre précise
Avant toute chose, il s'agit de bien définir son offre. En effet, votre activité peut déjà être existante mais vous pouvez aussi souhaiter débuter en tant que pure-players (exister uniquement sur internet). Ainsi, vous devez veiller à bien définir votre offre (politique de prix et produit), la place que vous souhaitez occuper sur le marché, votre positionnement, vos objectifs et cibles. La stratégie marketing doit être cohérente et adaptée entre l’offre web et votre commerce physique.
3 - Définir ses conditions de vente et de livraison
Les moyens de paiement doivent être choisis (Paypal, Carte bancaire, chèque-vacances…) et les conditions de vente sont à déterminer. En effet, les modalités de livraison, de retours d’articles et de remboursements sont des informations qui doivent être explicites pour le client. Le choix de livraison est à réfléchir en termes de coûts et de prix pratiqués à la clientèle, selon le poids des articles etc. Ainsi, se renseigner auprès des distributeurs est essentiel.
4 - Choisir son nom de domaine
Le nom de domaine est l’intitulé URL du site, c’est son adresse, par exemple : maria-fleuriste.fr. C’est une étape qui peut se faire avec l’aide d’une agence web ou d’une agence SEO (Search Engine Optimisation). Le nom de domaine est unique, il ne peut y avoir deux sites ayant le même, il faut donc bien se renseigner sur les noms de domaine déjà existants.
Ces informations doivent être expliquées dans le cahier des charges à fournir à l’agence de développement web.
Rédiger son cahier des charges
Un document de base pour le projet
C’est une source d’informations essentielles au commanditaire du projet mais aussi pour l’agence web qui va développer le projet. Le site e-commerce peut être fait de 1000 façons différentes, selon les choix du porteur de projet. Pour mener à bien le développement du site en ligne, le cahier des charges doit être le plus clair possible pour permettre à l’agence de prendre la bonne direction et ainsi ne pas perdre de temps. Son contenu doit expliciter les choix stratégiques marketing et techniques.
5 - Effectuer un bench-marketing
Vous pouvez avoir le syndrome de la page blanche, c'est-à-dire que vous savez à peu près ce que vous voulez mais n’arrivez pas à l’expliciter. Une solution à ce problème est de s’inspirer de l’existant. C’est pourquoi un bench-marketing est intéressant, tant pour vous que pour l’agence qui va se charger de la gestion de projet. L’idée ici est de vous nourrir de l’existant sur le même sujet que le votre, de dénicher des sites inspirants et ceux au contraire que vous n’aimez pas, aussi bien sur les aspects fonctionnels que graphiques. Vous pouvez même aller dans le détail à propos du style de pages différents et sur la façon de mettre en valeur le produit. Cette étape vous aidera à définir au mieux votre projet et anticiper d’éventuels problèmes, mais sera aussi très utile à l’agence en charge du développement pour alimenter sa compréhension de votre cahier des charges.
6 - Définir ses besoins en fonctionnalités
Le site e-commerce peut présenter de multiples fonctionnalités. Leur nombre et leur complexité influeront sur le prix du devis. Du moteur de filtres à la carte google maps, les sites internet peuvent être plus ou moins élaborés. Déterminer des fonctionnalités peut être compliqué, c’est pourquoi l’agence doit être force de proposition. En effet, il faut anticiper au maximum les besoins pour éviter les demandes de nouvelles fonctionnalités en cours de développement du site, ce qui ferait perdre du temps et donc de l’argent. À savoir, le site e-commerce inclut de base quelques fonctionnalités essentielles tel que le paiement en ligne et la gestion des produits.
7 - Penser au design et à l’aspect esthétique du site
Entre couleurs, typographies utilisées et animations de contenus, de multiples possibilités sont à envisager, c’est surtout le rôle de l’UI Designer mais il est bon d’être guidé par un minimum d’informations sur l’univers graphique attendu par le porteur du projet. Ainsi, le positionnement de la marque doit être expliqué ainsi que sa charte graphique s’il y en a une déjà existante.
8 - Réfléchir à la structure du site
Le nombre de pages approximatif doit être donné par l’entreprise, qui peut aussi accompagner une esquisse d’arborescence. Cependant, la définition de l’arborescence reste issue de l’expertise de l’agence requérant des compétences en UX Design et en SEO. Pour un résultat idéal en e-commerce, l’arborescence doit être mûrement réfléchie pour un parcours utilisateur optimal.
Du côté de l’agence
9 - Choisir son CMS (sa technologie)
Le CMS (Customer Management System) à utiliser peut être une décision prise par le commanditaire du projet, indiqué dans le cahier des charges. Il peut aussi être à l’agence de proposer le CMS ou le framework le plus adapté, à savoir Drupal, Symfony, WordPress, Prestashop, Magento etc., selon l’activité de l’entreprise et le cahier des charges. Par ailleurs, il existe Shopify, une plateforme web qui permet de faire de la vente en ligne via un mini site. Shopify n’est pas une technologie idéale pour réussir son commerce en ligne. En effet, Shopify est adapté pour la vente en ligne one shot et le product testing mais en aucun cas pour un projet pérenne et long terme.
10 - UX Research
La recherche utilisateur (UX Research) permet de bien orienter les étapes qui vont suivre, c’est ce qui donne la bonne direction aux équipes. Il s’agit donc dans un premier temps d’identifier les attentes et besoins des utilisateurs finaux. L’UX Designer définit ainsi des personae : c’est la caricature du cœur de cible. Le persona permet de comprendre notamment les motivations, freins, usages de la cible. L’UX Research c’est aussi la définition d’un parcours utilisateur, aussi appelé “user flow”. Il s’agit de créer un storytelling, de raconter une histoire pour faire en sorte de garder l’utilisateur au maximum sur le site, veiller à ce qu’il navigue facilement et trouve les informations recherchées. Enfin, l’UX Designer effectue un benchmark UX afin de savoir ce qui se fait en ce moment en termes d’UX, ce qui est bon à prendre et ce qui au contraire ne fonctionne pas bien. > Plus d'informations sur l'UX
11 - Le prototype UX
Pour débuter la phase concrète de création du site, l’UX Designer réalise les prototypes des types de pages distinctes : la homepage, la page listing des offres, la page détail offre, le tunnel de réservation… Cette étape sert à placer les éléments (blocs) au bon endroit : CTAs (boutons call to action), bloc texte, visuels etc. Il s’agit dès le prototype de définir un bon parcours utilisateur, à savoir une navigation fluide entre les pages. > Plus d'informations sur l'intérêt de l'UX pour l'e-commerce
12 - Les maquettes design
Selon les prototypes validés, le passage en couleur s’effectue avec l’UI Designer. Son rôle est la réalisation graphique des pages prototypées en fonction soit de la charte graphique, soit des demandes faites dans le cahier des charges et du bench-marketing. En effet, plusieurs choix sont à faire par l’UI Designer, selon les demandes plus ou moins précises du demandeur du projet et en fonction de leur positionnement et leur univers de marque. La charte graphique doit être respectée pour maintenir une cohérence entre tous les supports visuels (print et digitaux) afin d’asseoir la marque. Il doit aussi penser aux futures animations des éléments du site. C’est donc tout l’aspect esthétique (typographie, expérience émotionnelle) qui doit être défini dans cette étape.
13 - Le développement et l’intégration
Enfin, les prototypes et maquettes validées, c’est au tour du développeur d’entrer en jeu pour développer le back-end du site puis de l’intégrateur front-end pour intégrer les maquettes et assurer le format responsive du site. À savoir que le back-end relève des fonctionnalités, de la technicité du site, de sa structure alors que le front-end est ce qui se voit sur le site : animations et graphisme.
14 - Mettre le site en ligne et aux normes
Que ce soit pour respecter le RGPD ou pour être conforme aux normes de vente, les conditions générales de vente, la politique de gestion des cookies et les mentions légales doivent être disponibles sur le site. Par exemple, l’agence Kwantic peut se charger de rédiger les conditions générales de vente et politique de cookies grâce à responsable juridique en interne. En effet, la création d’un site marchand repose sur quelques principes réglementaires liés aux produits, à l’achat / vente et donc la gestion de paiement et de livraison.
Soigner son écosystème digital
15 - Rédiger le contenu du site
La rédaction des contenus du site peut être faite par l’entreprise ou bien par une agence SEO. En effet, un contenu bien hiérarchisé et bien structuré permet à l’internaute de mieux se repérer et de lui rendre la lecture plus agréable. Il permet également au moteur de recherche d’avoir un plan détaillé du contenu de votre page afin d’effectuer les bons liens et de renforcer votre structure sémantique. C’est tout un travail d’UX writing, qui correspond à l’UX Research effectuée en amont. Une fois le site mis en ligne, la majorité des contenus du site peut être tout à fait modifiée. Il est cependant toujours mieux d’intégrer directement le bon contenu au moment de sa mise en ligne.
16 - Optimiser son référencement naturel
Le SEO est une démarche sur le long terme, il ne s’agit pas seulement d’optimiser les contenus de chaque page du site au moment de la mise en ligne. Il s’agit de publier régulièrement des articles notamment par l’intermédiaire d’un blog. En effet, rédiger des articles sur des sujets liés à votre activité permettra d’enrichir votre site et son trafic. Chaque page doit avoir sa raison d’être, a contrario, Google pourrait considérer que c’est une page zombie (non consultée) et ainsi pénaliser le site. Aussi, les pages internes du site doivent contenir des liens, ce qui s’appelle le netlinking : renvoyer vers des sites intéressants depuis notre site et aussi avoir du backlink important c’est-à-dire que des sites intéressants (ayant un fort trafic sur leur site) doivent renvoyer vers notre site. > Plus d'informations sur le webmarketing
17 - Communiquer sur les réseaux sociaux
Sa présence digitale s’inscrit aussi bien en ayant un site internet qu’en ayant des comptes sur des réseaux sociaux. L’idée est de sélectionner les réseaux sociaux les plus adaptés à votre marque, cible, objectifs et s’y créer des comptes. Ce sont des outils stratégiques pour améliorer votre image de marque et pour renvoyer vos cibles vers votre site internet. En effet, les réseaux sociaux sont une source dans laquelle puiser pour valoriser votre commerce en ligne. Les techniques de communication sont nombreuses pour mettre en valeur sa boutique, ses produits, les solutions que la marque apportent et rassurer sur l’achat en ligne que peuvent effectuer les clients. Chaque technique, chaque stratégie est bonne pour réaliser des ventes via son site marchand, si le ton correspond bien aux cibles visées.
18 - Créer sa fiche Google My Business
Particulièrement efficace pour le drive-to-store, cet outil permet de générer du trafic aussi bien sur le site qu’en boutique physique. En effet, il valorise la localisation du point de vente et de l’internaute. Google my business étant une plateforme directement liée à Google maps, il est très simple pour les internautes ayant fait une recherche, d’accéder à une fiche Google my business récapitulant le nom de la boutique, la localisation (adresse, nb de kilomètres selon la géolocalisation des clients), les avis, le site internet etc. Ainsi, la création d’une fiche pour sa boutique sur cette plateforme est une technique de référencement qui vient s’ajouter à celle du seo du site.
Pour conclure, la création d’une solution de vente en ligne nécessite de suivre plusieurs étapes clés pour réussir à réaliser du chiffre d’affaires lié au site e-commerce. Voici une vidéo de 3 minutes qui reprend 7 étapes-clés pour réussir en e-commerce, depuis le compte Youtube StrategeMarketing :
Contactez l’agence web Kwantic pour être bien conseillé et guidé dans ce projet de création e-commerce.